jeudi 28 juillet 2016

Vie de couple: pourquoi les hommes n'arrivent pas à s'engager

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Bon nombre de personnes vivent avec la peur de s’engager dans une relation. À l’ère actuelle, ère de consommation rapide et d’accessibilité à tout grâce au réseau Internet, on ira même jusqu’à dire qu’il s’agit de l’un des « fléaux » des sociétés modernes. Bien que la peur de l’engagement puisse se manifester dans plusieurs sphères de la vie d’un individu, la crainte de s’engager dans une relation amoureuse, comme celle de s’engager dans une amitié, a des répercussions concrètes, car ses effets touchent directement « l’autre ». La peur de vivre à deux, de se marier, est plus souvent le fait des hommes que celui des femmes. Quelle est l’origine de cette peur? Peut-on la dépasser?

Quels sont les origines les plus courantes de cette peur et les aspects?

La peur provenant de l’enfance

Dans de nombreux cas, la peur de s’engager dans une relation a pour source le vécu de l’individu, le plus souvent son enfance. Plusieurs d’entre nous avons subi le désagrément et la souffrance de voir nos parents se séparer ou divorcer alors que nous étions encore jeunes. La rupture, cassure parfois aussi nette que du verre brisé dans la vie d’un enfant, lui fait parfois plus de mal qu’au couple qui se sépare. Et il en garde parfois longtemps des séquelles, la programmation inconsciente s’immisçant dans son esprit que « toute relation est vouée à l’échec ». Chez ces personnes, une fois l’enfance passée, le traumatisme se fait ressentir dès qu’il est question d’engagement amoureux…, cela nuisant à leurs relations interpersonnelles et conjugales, si elles arrivent à en tisser et en maintenir. Ces individus tourmentés cherchent inconsciemment à éviter à tout prix de souffrir de nouveau : vivre une rupture serait pour eux de replonger dans le passé, de souffrir autant ou davantage qu’avant, en plus de voir maintenant leur égo meurtri.
Un problème d’engagement peut aussi être né à la suite d’une blessure d’abandon. Par exemple, la souffrance qu’a vécue l’enfant dont le père a fui le foyer familial alors qu’il était encore très jeune, ou encore celle du bambin dont la mère est tombée gravement malade. Car ces parents ont cessé subitement de satisfaire les besoins affectifs de leur enfant, celui-ci a subi une blessure d’abandon. Puis, à l’âge adulte, il peut inconsciemment avoir tendance à fuir les « relations d’attachement » – relations où il y a risque pour lui d’être blessé de manière semblable à ce qu’il a vécu dans le passé; être abandonné, rejeté, laissé derrière.
La peur de l’échec
L’angoisse d’éviter l’engagement peut aussi avoir sa source en le perfectionnisme ou l’idéalisme d’une personne. Hé oui! Certaines personnes ont en effet tendance à s’investir outre mesure dans une aventure qui devrait, selon eux, les mener exactement au conte de fées, à ce qu’ils avaient toujours imaginé, puis à mettre subitement les freins. Ils rêvent et fantasment d’une relation parfaite à la tournure de film romantique hollywoodien. Et lorsque la « relation » dans laquelle ils se trouvent ne se déroule pas selon leurs plans, selon le scénario idéal, ou lorsque la vie et ses lourdes évidences les rappellent à la réalité…, que la peur de l’échec vient les hanter, le doute s’installe et souvent… Coupez! On arrête tout… Pour éviter, pour se protéger d’une rupture qui ferait terriblement mal, on stoppe les choses : « Je préfère être légèrement déçu (déçue) maintenant que de m’effondrer plus tard… » Ce type de comportement mène aussi à attendre perpétuellement « la bonne personne »; le désir de ressentir une certitude absolue, celui de s’investir seulement dans ce qui correspond à ses critères de perfection et la peur de passer à côté de quelqu’un « de mieux » les condamnent à s’enliser davantage dans l’attente, l’illusion et inévitablement, la déception. Évidemment, l’individu qui a un tel comportement subit sa propre déception, mais également celle de l’autre, ses partenaires étant toujours et encore laissés… derrière.
  • Ceux qui d’une manière générale n’arrivent pas à prendre de décision dans leur vie, ils doutent constamment de leurs choix et préfèrent ne pas s’engager, par manque pathologique de confiance en soi
  • Ceux qui mettent une énergie incroyable à séduire les femmes mais une fois l’objet de leur convoitise acquis, se lassent très vite et rompent, ils disent ne pas avoir trouvé la bonne personne, ils ont souvent peur d’être abandonnés, et préfèrent donc stopper avant que cela se produise, ce sont des «déserteurs»
  • Ceux qui se pensent réellement incapables d’aimer sans chercher les causes profondes de cet état ils finissent par soutenir des théories du genre je suis bien plus heureux en étant célibataires.
  • La peur de l’engagement est souvent liée chez l’homme à l’image de la mère et du père, il est souvent le fils préféré, enfant unique, entretenant une relation bien plus étroite avec sa mère qu’avec son père, le père peut être absent, ils ont idéalisé leur mère et cherchent une femme qui n’existe pas pour éviter de la remplacer. Cette femme fantasmée et parfaite ils peuvent passer toute une vie à la chercher sans la trouver.
  • Souvent aussi l’homme plus marqué par une infidélité, peut perdre confiance en lui et en l’autre et aggraver cette peur de l’engagement.
  • Difficulté à renoncer à d’autres choix possibles,
  • Sentiment de perdre son propre pouvoir sur sa vie,
  • Déni du temps qui passe,
  • Préférence pour la vie imaginaire,
  • Croyance que l’on peut vivre dans un monde sans limites,
  • Régression infantile…
  • D’autres personnes ont simplement peur de se sentir prisonniers au sein de la relation. Ces gens ont possiblement vécu des relations étouffantes ou dans lesquelles ils ont beaucoup souffert pour des raisons diverses. Ils craignent de perdre « leur liberté » s’ils s’engagent de nouveau dans une relation amoureuse.

Solutions pour se débarrasser de cette peur de l’engagement
Déterminer les éléments constituant sa peur
  • Avoir peur de s’engager, comme toute peur, c’est avoir peur « de ce qui pourrait arriver ». Certes, s’engager dans une relation amoureuse, c’est prendre un risque en quelque sorte, mais c’est surtout avoir confiance en soi-même et en la vie. Lorsque votre peur se manifeste, à quoi pensez-vous? Quelle image surgit dans votre tête? Que craignez-vous? Est-ce de perdre une relation amoureuse (souffrir)…, le mode de vie de célibataire…, votre liberté?
  • Parfois, plus on étudie les pour et les contre d’une chose, plus on s’enfonce dans la confusion. Alors, apprenez à faire des choix aisément, à prendre des décisions sans que cela ne prenne toute votre énergie, et cela deviendra une habitude en tout.

Que la peur naisse de la croyance inconsciente que l’amour est un piège ou une prison ou d’une blessure d’abandon, il est nécessaire de déterminer et de changer les croyances conscientes et inconscientes qui nourrissent celle-ci pour la vaincre. Le client doit effectuer un lâcher-prise et vivre un détachement par rapport à ces croyances, s’en libérer, puis acquérir de nouvelles programmations bénéfiques.
Retrouver sa force intérieure
Identifier ses peurs et les regarder en face, les dangers supposés, de quoi j’ai besoin pour me rassurer
Contrat moral avec soi-même : apprivoiser et affronter ses peurs plutôt que de fuir permet de grandir
Jouir du présent plutôt que de penser au futur.
Si vous vous retrouvez dans ce portrait de phobique de l’engagement et SI VOUS EN SOUFFREZ, cherchez un(e) bon(ne) thérapeute pour vous aider à décoder quelles sont les blessures qui en sont à l’origine.
Car la peur de l’engagement n’est peut-être pas un manque de capacité à prendre vos responsabilités mais bien, au contraire, une trop grande importance accordée à vos responsabilités. Tous les hommes ont par définition peur de l'engagement au départ, mais bon nombre d'entre eux finissent par se lancer, à condition de leur laisser le temps d'en avoir envie ! Sachez rester mystérieuse, vous faire désirer, créer le manque...


En général, ce sont des hommes sensibles, même s’ils s’efforcent de jouer les machos forts et inébranlables. Intéressants, cultivés, ils sont souvent des séducteurs. Mais ils ont tendance à s’engager en paroles plus qu’en actions. Ils pensent sincèrement ce qu’ils disent mais, craignant d’entrer dans un rapport de dépendance avec une femme, ils s’en éloignent dès qu’elle se rapproche un peu trop, quitte à s’en rapprocher quand elle prend ses distances. Ces hommes vont tout faire pour attirer à eux la femme. Ils lui tiennent des propos très flatteurs et la mettent sur un piédestal. Ils lui font des promesses auxquelles ils n’y croient pas. Ils l’amènent à révéler ses sentiments, à se montrer follement éprise. Leurs compagnes s’efforcent de les satisfaire pour finir par souffrir parce qu’elles sont alors frustrées par l’attitude de l’homme. Ce dernier se rétracte et réfute ce qu’il a dit. Ces hommes peuvent être durs en paroles et en comportements. Ils en arrivent à les tromper pour se prouver que la femme qu’ils ont aimée n’a pas réussi à leur mettre le grappin.

Source: academiehypnose.com

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