Ulrich Sossou, avez-vous entendu
parler de lui? Peut-être que non, mais derrière les grands succès, se trouve un
faiseur de rois, qui ne se montre pas et il l'un d'en eux. On le surnomme « le Steve Jobs béninois », mais Ulrich
Sossou est avant tout un jeune homme ambitieux qui est parti de rien et a mis toutes les
chances de son côté dans l’accomplissement de ses rêves. Des études
scientifiques aux études d’ingénierie, il est devenu l’un des chantres de
l’émancipation économique de l’Afrique. Découvrez comment il a fait pour être le
jeune entrepreneur béninois qui pèse un demi-million de dollars.
Depuis
2006, il ne se contente pas seulement de se faire de l'argent. Il le fait aussi
gagner aux autres, or il y a quelques années de cela, il se lavais
dans la rue à Cadjèhoun, derrière une vieille feuille de tôle. Une petite
boutique, transformée en chambre à coucher, dans laquelle il passais les nuits
avec des amis n’avait pas de douche. Il le faisais pour économiser de l’argent
et lancer mon business. Seriez-vous
prêts à faire cela ?
Il n’y a pas de difficultés, il n’y a que des leçons.
Biographie
Ulrich Sossou,
entrepreneur béninois, né en 1987 à Cotonou, est le fondateur et le directeur
de l’incubateur TEKXL.
Il grandit à
Cotonou, la plus grande ville du Bénin. Ses parents sont l’un médecin et
l’autre fonctionnaire. Il a 8 ans lorsqu’il a découvre l’informatique. Son
oncle possède une boutique de réparation d’ordinateurs et Ulrich Sossou y
découvre les premiers modèles de PC. Il entreprend par la suite des études en
ingénierie industrielle. Très vite, il se rend compte qu’il souhaite monter sa
propre compagnie, devenir un entrepreneur.
Ulrich Sossou a été recommandé par l’ancien premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou, en vue de concourir pour le « Prix Nobel du numérique ». Grâce à ses nombreux projets et à son incubateur, Ulrich contribue définitivement à la valorisation de l’économie béninoise, voire même, à la création de l’Afrique de demain.
Carrière
Ulrich Sossou commence à
travailler dans un cyber-café à Porto-Novo, la capitale. Il n’a pas encore
d’ordinateur chez lui et peut ainsi utiliser les machines du café. C’est là
qu’il fonde sa première entreprise. Il a 18 ans lorsqu’il crée TAKITIZ. Il a en
charge la gestion des projets ainsi que le développement web, pendant plus de 6
ans. Il multiplie les expériences et les contrats. C’est un réel succès. Par la
suite il participe à d’autres projets, comme la mise en place d’un logiciel
pour l’université Stanford à partir de 2011. Et en 2014, il monte une autre
entreprise avec un partenaire FlyerCo. Mais surtout il fonde TEKXL, un
incubateur de jeunes entreprises. Il aide ainsi les jeunes entrepreneurs qui,
comme lui, souhaitent se lancer. Il les accompagne pour le développement, le
financement, les formations. Ulrich Sossou a d’ailleurs participé à la première
édition de Learn2Code, un programme visant à apprendre la programmation aux
plus jeunes, les 10-22 ans.
Aujourd'hui il a son actif 4 entreprise qui prospère:
- Takitiz, c’était sa première entreprise au Benin. Une agence web fondée à Cotonou en 2010 dont l’objectif était de vendre des solutions numériques a ses clients. Il y avait moins de 50.000 béninois sur Internet en ce moment-là. L’aventure n’a duré qu’un an.
- FlyerCo est une entreprise créée en 2014 qui s’adresse aux agents immobiliers. Le marché auquel elle s’adresse principalement pour le moment est celui des USA où elle compte déjà plus de 7.000 agents immobiliers comme utilisateurs.
- Etrilabs est une ONG créée en 2010 par Senam Beheton. Je ne l’ai rejoint que récemment. Nous travaillons avec d’autres ONG, gouvernements et organisations internationales à mettre en œuvre des solutions technologiques innovantes pour régler des problèmes sociaux.
- TEKXL c’est l’incubateur que nous avons créé au Bénin, avec Senam Beheton, pour participer à la création d’un écosystème de startups et former les jeunes à créer des entreprises qui vendent dans le monde entier.
Propos
Ce qui me motive, c’est trouver des solutions aux problèmes que les gens rencontrent tous les jours.
Aujourd’hui, le numérique est la façon de le faire rapidement sans utiliser de grandes ressources. Le numérique c’est la façon de développer l’Afrique sans des milliards de dollars d’investissement. La lumière que je vois au bout du tunnel pour le continent africain en particulier, et pour la condition humaine en général, c’est ce qui me motive.
Quand l’on veut réussir, on doit faire des sacrifices et ne jamais croiser les bras
Quand on se laisse aller au désespoir, il est difficile de s’en sortir
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